Le deuil est un événement douloureux qui nous bouscule dans notre foi et notre espérance. L’Eglise, à l’image du Christ, se tient à nos côtés et nous aide à vivre le deuil. Quelques pistes : https://www.diocese49.org/vivre-le-deuil
1ère lecture, textes bibliques : au choix
1. – Garder confiance dans l’épreuve
Lecture du livre de Job (19, 1. 23-27a)
Job prit la parole et dit :
« Je voudrais qu’on écrive ce que je vais dire,
que mes paroles soient gravées sur le bronze
avec le ciseau de fer et le poinçon,
qu’elles soient sculptées dans le roc pour toujours !
Je sais, moi, que mon libérateur est vivant,
et qu’à la fin, il se dressera sur la poussière des morts ;
avec mon corps je me tiendrai debout
et de mes yeux de chair je verrai Dieu.
Je le verrai, et quand mes yeux le regarderont,
il ne se détournera pas ».
2. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 8, 31b-35.37-39)
Frères,
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous :
Comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Puisque c’est Dieu qui justifie.
Qui pourra condamner ?
Puisque Jésus Christ est mort ; plus encore :
il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous.
Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?
La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ?
Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ?
Non, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés.
J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances,
ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes,
ni aucune autre créature,
rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
qui est en Jésus Christ, notre Seigneur.
3. Passer par la mort avec le Christ pour vivre avec Lui
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 6, 3-9)
Frères,
Nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ,
c’est dans sa mort que nous avons été baptisés.
Si, par le baptême dans sa mort,
nous avons été mis au tombeau avec lui,
c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi,
de même que le Christ, par la toute-puissance du Père,
est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous sommes déjà en communion avec lui
par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore
par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous
a été fixé à la croix avec lui
pour que cet être de péché soit réduit à l’impuissance
et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ,
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet :
ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus,
sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir.
4. Dans l’épreuve Dieu reste notre Père
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (Rm 8, 14-17)
Frères,
Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu,
ceux-là sont fils de Dieu.
L’Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves,
des gens qui ont encore peur ; c’est un Esprit qui fait de vous des fils ;
Poussés par ces Esprit nous crions vers le Père en l’appelant « Abba ! »,
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu.
Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers :
héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ,
si nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.
5. Dieu est plus fort que la mort.
Lecture du livre du prophète Isaïe (25, 6a. 7-9)
Le jour viendra,
où le Seigneur de l’univers,
préparera pour tous les peuples, un festin sur sa montagne.
il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples
et le linceul qui couvrait toutes les nations.
Il détruira la mort pour toujours.
Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages,
et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple.
C’est lui qui l’a promis.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu,
en lui nous espérions, et il nous a sauvés ;
c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ;
exultons, réjouissons-nous :
il nous a sauvés ! »
6. Dieu nous prendra avec lui
Lecture de la 1ère lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1Th 4, 13-15-18)
Frères,
Nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance
au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ;
il ne faut pas que vous soyez abattus
comme les autres qui n’ont pas d’espérance.
Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ;
de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis,
Dieu, à cause de Jésus, les emmènera avec son Fils.
Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur.
Retenez ce que je viens de dire
et réconfortez-vous les uns les autres.
7. Les relations avec les proches vécues dans le Seigneur
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (Col 3, 14-17 . 23-24)
Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait.
Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ
à laquelle vous avez été appelés,
vous qui formez un seul corps.
Vivez dans l’action de grâce.
Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ;
instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ;
par des psaumes, des hymnes et des chants spirituels,
chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
Quel que soit votre travail,
faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur
et non pour plaire à des hommes :
vous savez bien qu’en retour vous recevrez du Seigneur votre héritage.
C’est le Christ, le Seigneur, que vous servez.
8. Dieu est le créateur et le sauveur de toute l’humanité
Lecture du livre du prophète Isaïe (43, 1-4a)
Mais maintenant, ainsi parle le Seigneur,
lui qui t’a créé, Jacob, et t’a façonné, Israël :
Ne crains pas, car je t’ai racheté,
je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi,
les fleuves ne te submergeront pas.
Quand tu marcheras au milieu du feu,
tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.
Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur.
Pour payer ta rançon,
j’ai donné l’Égypte, en échange de toi, l’Éthiopie et Seba.
Parce que tu as du prix à mes yeux,
que tu as de la valeur et que je t’aime.
9. Malgré tout je ne perds pas confiance
Lecture du livre des lamentations (3, 17-26)
J’ai oublié le bonheur ,
la paix à déserté mon âme ;
Et j’ai dit : « Toute mon assurance a disparu,
avec l’espoir qui me venait du Seigneur. »
Revenir sur la misère ou je m’égare,
C’est de l’amertume et du poison !
Sans trêve, mon âme y revient,
Et je la sens défaillir.
Mais voici que je rappelle en mon cœur,
Ce qui fait mon espérance
Les bontés du Seigneur, ne sont pas épuisées ;
ses miséricordes ne sont pas finies ;
elles se renouvellent chaque matin,
car sa fidélité est inlassable.
Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui. »
Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui,
pour celui qui le cherche. C’est une bonne chose
d’attendre en silence le secours du Seigneur.
10a : Comment Dieu nous aime.
Lecture de la 1ère lettre de saint Jean (1Jn 3, 1-2. 16a)
Mes biens aimés,
Voyez comme il est grand l’amour dont le Père nous a comblés : Il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes.
Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître :
puisqu’il n’a pas découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons ne parait pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra,
nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est.
Voici comment nous avons reconnu l’amour :
lui, Jésus, a donné sa vie pour nous.
10b. L’amour nous fait passer de la mort à la vie
Lecture de la première lettre de saint Jean (1 Jn 3, 14.16-20)
Mes bien-aimés,
parce que nous aimons nos frères,
nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie.
Celui qui n’aime pas, reste dans la mort.
Voici à quoi nous avons reconnu l’amour :
lui, Jésus, a donné sa vie pour nous.
Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Celui qui a de quoi vivre en ce monde,
s’il voit son frère dans le besoin
sans se laisser attendrir,
comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Mes enfants, nous devons aimer :
non pas avec des paroles et des discours,
mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi,
nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité,
et devant Dieu nous aurons le cœur en paix ;
notre cœur aurait beau nous accuser,
Dieu est plus grand que notre cœur
et il connaît toutes choses.
11. La vie de tout homme est dans la main de Dieu
Lecture du livre de la Sagesse (3, 1-6.9)
La vie des justes est dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaient morts ;
leur départ de ce monde a passé pour un malheur, quand ils ont tout quitté, on les croyait anéantis, alors qu’ ils sont dans la paix.
Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment,
mais par leur espérance ils avaient déjà l’immortalité.
Ce qu’ils ont eu à souffrir était peu de choses, auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui.
Comme on passe l’or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis….
Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour,
car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.
12. Mort ou est ta victoire ?
Lecture de la 1ère lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1 Co 15, 51-54.57)
Frères,
C’est une chose mystérieuse que je vous annonce :
même si nous ne mourons pas tous,
nous serons tous transformés,
et cela instantanément, en un clin d’œil,
quand retentira le signal au dernier jour.
Il retentira, en effet, et les morts ressusciteront, impérissables,
et nous serons transformés.
Car il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable ;
il faut que ce qui est mortel revête l’immortalité.
Et quand ce qui est périssable en nous deviendra impérissable,
quand ce qui est mortel revêtira l’immortalité,
alors se réalisera la parole de l’Ecriture :
la mort a été engloutie dans la victoire.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par Jésus Christ, notre Seigneur.
13. Dans la souffrance, rendre compte de l’espérance
Lecture de la 1ère lettre de saint Pierre (1P3, 8.9.13)
Vous tous, enfin,
vivez en parfait accord, dans la sympathie,
l’amour fraternel, la compassion
et l’esprit d’humilité.
Ne rendez pas le mal pour le mal,
ni l’insulte pour l’insulte ;
au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction,
car c’est à cela que vous avez été appelés,
afin de recevoir en héritage cette bénédiction.
Qui donc vous fera du mal,
si vous cherchez le bien avec ardeur ?
14. L’amour est le don de Dieu qui ne disparait jamais.
Lecture de la 1ère lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (12, 31 – 13, 1-8)
Frères,
Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands. Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.
J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
L’amour ne passera jamais.
15. Dieu est amour
Lecture de la première lettre de saint Jean (1 Jn 4,7-10)
Mes bien-aimés,
Aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu.
Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu
et ils connaissent Dieu.
Celui qui n’aime pas, ne connaît pas Dieu car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde
pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l’amour :
ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
c’est lui qui nous a aimés et il a envoyé son Fils
qui est la victime offerte pour nos péchés.
Psaumes : au choix
1 Psaume 15
R : Garde moi Seigneur mon Dieu
toi, mon seul espoir !
Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Je n’ai pas d’autre bonheur que toi. »
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
La part qui me revient fait mes délices ;
j’ai même le plus bel héritage !
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Le Seigneur à ma droite, je suis inébranlable.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices !
2 Psaume 22
R1 : Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
R2 : Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
3 Psaume 24
R1 : Guide nos pas Seigneur
au chemin de la paix.
R2 : Dans ma misère,
je crie vers toi Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse
dans ton amour, ne m’oublie pas.
L’angoisse grandit dans mon cœur :
tire-moi de ma détresse.
Vois ma misère et ma peine,
enlève tous mes péchés.
Garde mon âme, délivre-moi ;
je m’abrite en toi : épargne-moi la honte.
Droiture et perfection veillent sur moi,
sur moi qui t’espère !
4 Psaume 26
R1 : Je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
R2 : Donne-leur le repos éternel, Seigneur,
fais briller sur eux la lumière sans fin.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
Ecoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
5 Psaume 30
R1 : Mon espoir c’est ta parole,
aide-moi Seigneur mon Dieu.
R2 : En tes mains Seigneur, je remets mon esprit.
R3 : Mes jours sont dans ta main, Seigneur : j’espère en toi.
En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, libère-moi ;
écoute, et viens me délivrer.
Sois le rocher qui m’abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Ma vie s’achève dans les larmes,
et mes années, dans les souffrances.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.
Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Et moi, dans mon trouble, je disais :
« Je ne suis plus devant tes yeux. »
Pourtant, tu écoutais ma prière
quand je criais vers toi.
Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens ;
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !
6 Psaume 33
R : Donne la paix Seigneur,
à ceux qui comptent sur toi.
Je cherche le Seigneur, il me répond,
de toutes mes frayeurs, il me délivre
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent,
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.
7 Psaume 41 – 42
R1 : Mon âme a soif du Dieu vivant,
quand le verrai-je face à face ?
R2 : Conduis-nous Seigneur Jésus,
aux sources de la vie.
41
Comme un cerf altéré
cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?
42
C’est toi Dieu ma forteresse :
pourquoi me rejeter ?
Pourquoi vais-je assombri,
pressé par l’ennemi
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
8 Psaume 62
R1 : Seigneur en ta demeure,
toute paix, toute joie !
R2 : Ô Seigneur, près de toi,
toute paix, toute joie !
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Mon âme s’attache à toi,
ta main droite me soutient.
9 Psaume 85
R : Proche est le Seigneur,
de ceux qui l’invoquent.
Écoute, Seigneur, réponds-moi
car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent
Écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j’appelle chaque jour.
Je t’appelle au jour de ma détresse
et toi, Seigneur, tu me réponds.
Dieu de tendresse et de pitié,
plein d’amour et de vérité,
Regarde vers moi,
prends pitié de moi.
10 Psaume 102
R : Seigneur ton amour soi sur nous,
comme notre espoir est en toi.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussières.
L’homme ! ses jours sont comme de l’herbe ;
comme la fleur des champs, il fleurit :
Dès que souffle le vent, il n’est plus,
même la place où il était l’ignore.
Ou bien
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint :
Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussières.
L’homme ! ses jours sont comme de l’herbe ;
dès que souffle le vent, il n’est plus,
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.
et se souviennent d’accomplir ses volontés.
11 Psaume 114 – 115
R1 : Je marcherai en présence de Dieu,
sur la terre des vivants.
R2 : Sauve-moi, Seigneur, de la mort éternelle.
115 / Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert,
moi qui ai dit dans mon trouble :
« L’homme n’est que mensonge. »
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
114 / Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.
12 Psaume 142
R1 : Ecoute Seigneur ma prière.
R2 : N’oublie pas Seigneur le cri des malheureux.
Seigneur, entends ma prière ;
dans ta fidélité réponds-moi.
N’entre pas en jugement avec ton serviteur :
aucun vivant n’est juste devant toi.
Je me souviens des jours d’autrefois,
sur l’œuvre de tes mains je médite.
Je tends les mains vers toi,
me voici devant toi comme une terre assoiffée.
Ton souffle est bienfaisant :
qu’il me guide en un pays de plaines.
Pour l’honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi vivre ;
à cause de ta justice, tire-moi de la détresse.
13 Psaume 121
R1 : Donne la paix Seigneur
A ceux qui comptent sur toi.
R2 : Heureux les habitants de ta maison, Seigneur !
Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »
A cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
A cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.
14 Psaume 129
R1 : Je mets mon espoir dans le Seigneur,
je suis sur de sa parole.
R2 : Si tu retiens nos péchés,
qui donc Seigneur, pourra survivre ?
R3 : Dans ma misère, je crie vers toi Seigneur.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.
J’espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l’espère, et j’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore,
attend le Seigneur Israël.
Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.
15 Psaume 144
R1 : Je mets mon espoir dans le Seigneur,
je suis sur de sa parole.
R2 : Dans ma misère, je crie vers toi Seigneur.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Il est proche de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
Il répond au désir de ceux qui le craignent ;
il écoute leur cri : il les sauve.
Le Seigneur gardera tous ceux qui l’aiment,
que ma bouche proclame les louanges du Seigneur !
Évangile : au choix
1 Dieu nous accueille avec tous les actes d’amour que nous avons donnés aux autres.
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (25, 31-46)
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
“Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront :
“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
1bis Dieu nous appelle à aimer notre prochain à travers des actes concrets.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc (10, 25-37)
Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Parole de Dieu, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, pansa ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : « Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai ».
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »
2 Jésus et le fils de la veuve de Naïm
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc (7, 11-17)
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
2bis Dieu a tant aimé le monde
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (3, 16-17)
Dieu a tant aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique :
ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas
mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
3 Les disciples d’Emmaüs
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc) (24, 13-35 avec 24, 17-27 facultatifs)
Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, or tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés et ils ne le reconnaissaient pas.
[Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc tout en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple. Les chefs des prêtres et nos dirigeants l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Et nous, nous espérions qu’il serait le libérateur d’Israël. Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau au tombeau de très bonne heure, et elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu’elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.]
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, le soir approche et déjà le jour baisse. ». Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction et, le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Alors ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous faisait comprendre les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « C’est vrai, Le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment ils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain.
4 Jésus est venu pour que nous vivions
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (6, 37-40)
Jésus disait à la foule :
« Tous ceux que me donne le Père viendront à moi ;
et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté,
mais pour faire la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, la volonté du Père qui m’a envoyé,
c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour.
Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme
qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
4bis Jésus le bon pasteur veut nous conduire à la vie
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (10, 14-16)
Jésus disait aux Juifs :
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
5 Je suis la résurrection et la vie
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (11, 17-27)
En arrivant à Béthanie, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais, je sais que maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois :
Tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »
5bis Le grain qui meurt porte du fruit
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (12, 24-26)
Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples : « Oui vraiment je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;
mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ;
Celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ;
et là où je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert,
mon Père le récompensera. »
6 Je suis la résurrection et la vie
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (14, 1-6)
Avant de passer de ce monde à son Père, Jésus disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. La maison de mon Père peut être la demeure de beaucoup de monde ; sinon, est-ce que je vous aurais-je dit : « Je pars vous préparer une place » ?
Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi, et là où je suis, vous y serez, aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas : comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
7 Venez à moi vous qui peinez
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 25-28)
En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler.
» Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
8 Ou se trouve le vrai bonheur ?
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (5, 1-12)
Quand Jésus vit la foule qui le suivait, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire.
Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
le royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux,
ils obtiendront la terre promise.
Heureux ceux qui pleurent,
ils seront consolés.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs :
ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le royaume des Cieux est à eux.
Heureux serez-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense sera grande dans les cieux ! »
9 Jésus était mort, il est vivant
Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (15, 33-39 ; 16, 1-6a)
Jésus avait été mis en croix.
Quand arriva l’heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d’une voix forte : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Puis Jésus, poussant un grand cri, il expira.
Le rideau du Temple se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, s’écria :
« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se
rendent au sépulcre au lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Au premier regard, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de peur.
Mais il leur dit :
« N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé. »
10 A la veille de sa mort Jésus connait la peur
Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (14, 32-36)
Jésus et ses disciples parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Il leu dit alors :
« Restez ici, moi je vais prier. »
Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et commence à ressentir frayeur et angoisse.
Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir.
Restez ici et veillez. »
S’écartant un peu, il tombait à terre et priait
pour que, s’il était possible,
cette heure s’éloigne de lui.
Il disait : « Abba…
Père, tout est possible pour toi.
Éloigne de moi cette coupe.
Cependant, non pas ce que je veux,
mais ce que tu veux ! ».
11 Jésus est vivant, il rencontre Marie-Madeleine et les autres disciples
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 1-2.19-31)
Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; alors qu’il faisait encore sombre. Elle vit que la pierre avait été enlevée.
Elle courut vers Simon-Pierre et l’autre disciple, que Jésus aimait, et leur dit : « Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons pas où ils l’ont mis. »
Elle revint sur place et elle restait là, dehors, à pleurer devant le tombeau. (…)
Le soir venu, de ce jour qui était le premier jour de la semaine, alors que les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient car ils avaient peur des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis,… »
L’un des douze disciples, Thomas, n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croiront sans avoir vu. »
Jésus a fait encore en présence de ses disciples beaucoup d’autres signes qui n’ont pas été mis par écrits dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, en croyant, vous ayez la vie en son nom.
12 Jésus ressuscité rencontre Marie-Madeleine près du tombeau
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 11-18)
Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.